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"j'sais pas comment dire..." ah là là....
--> "-Aime !"
Pas plus embrumée que ça
Pas plus éclairée non plus...

"maintenant tu es une femme... ça fait tout drôle... Je me souviens du jour de ton baptême... Je te tenais là dans mes bras..."

Juste la tête emplie de regards qui font rêver
D'un amour juste imaginé
Juste d'un rêve qui fait du bien
Ou bien un semblant d'espoir redonné sans mot
Dans un regard que les autres ne voient pas tant il est court
Mais qui est pour moi aussi long qu'un siècle, qu'elle arrêtera quand elle voudra,
Un regard qui me remue en partant du plus profond de moi.
Tu ne me parleras pas, je le sais, tu vas demander des nouvelles des autres, eh oui j'ai eu le privilège de passer onze heures et trois quarts d'heure dans un périmètre assez proche de toi, et même si parler aussi bien qu'on ne s'écrit est impossible, il faut me contenter de ces quelques mots échangés.

J'aime quand tu racontes une bêtise et que tu te retournes vers moi en riant avec cette expression qui te va si bien, en te pliant en deux...
J'aime quand tu t'asseois n'importe comment sur les sièges, quand tu es crevée, que tu grignotes un ptit biscuit à la noisette et que tu as ce regard... "il faut......", que tu plies tes longs membres, que tu adoucis mon humeur en m'appelant par mon prénom, en me souriant ou juste en me regardant droit dans les yeux, tu fais sourire tout mon moi quand tu emploies une expression que j'aime, tu me donnes envie de travailler, de parler anglais quand tu appelles aux quatre coins du monde pour trouver du papier 84/121, j'aime ne serait-ce que le moment durant lequel je pense à toi car cela me berce d'une tristesse douce.

Oh oui là Voici ce n'est même plus la course là, c'est de la folie. Non, c'est pas "marrant" comme tu dis, parce que vous avez de sérieux problèmes mais ça me fait toujours rêver...

J'aimerais bien éteindre la radio -mais je ne sais pas quel bouton c'est- et te parler. Mais c'est au moment où l'on descend de voiture que l'on commence enfin à discuter, à se rapprocher, à se dire "mince, c'est déjà fini, on va à nouveau plus se voir pendant longtemps" et toi je ne sais pas, mais moi, mon coeur se serre. Et tu le sais
.
Au moment où l'on roule, tu allumes la radio et les premières phrases de l'animatrice sont "Comment les gays et lesbiennes peuvent-ils avoir des enfants... Et bien... Javier, parlez-nous de l'Espagne, je crois que cela a beaucoup bougé ces derniers temps..."

Je ne sais pas si c'est un malaise qui se fait sentir, non je ne crois pas, juste une envie de rire de ma part... Une envie de dire "il fallait bien que quelqu'un en parle...", et toi qui ne sais pas trop quoi dire...

J'aime ces moments Sylvaine, où l'on ne se dit rien mais où nous savons que nos pensées se rejoignent.

Tu ne me demandes pas comment je vais. Parce que tu n'as pas envie de t'embarquer sur un terrain glissant.
Tu ne sais pas trop quoi me dire.
Mais "ta présence adoucit toujours mon coeur" et c'est déjà beaucoup.

Tu es là.

Et même si c'est Valérie qui a donné l'idée, je ressentais le besoin de t'en toucher quelques mots, un peu comme si je voulais ton accord, ton opinion.
J'aime dire ton prénom. Doucement dans la nuit. Le chuchoter. Ou bien parler de toi. Parce que je suis si heureuse que tu sois là. Dire ton prénom oui. Car il est doux.
Comme un souffle léger, une brise douce.
Un prénom que j'ai appris à aimer.
Que j'ai écrit du bout de mon index sur le drap doux de la chambre de droite, en haut. Que j'ai murmuré en regardant par la fenêtre même si ça n'allait pas dans ta direction.
Oh je ne peux pas oublier tout ça.
Cela a un parfum, un goût toujours doux en moi.
Ce n'est jamais de l'hystérie, de la passion, ni aucun autre sentiment fougeux et brûlant, non. Juste de la douceur.
Et une beauté qui m'émeut. Toujours.
Que d'autres ne saisiront peut-être jamais. Mais qui moi me touche et me touchera toujours.

C'est toi qui joue le moteur, toi qui va me faire avancer, toi qui va m'aider.
Et tu ne te rends pas compte à quel point tu m'aides...

Oh quel bonheur...
Je ne pensais pas que cela serait si beau.
Car j'avais tout basé sur cette unique journée près de toi.
Mais il n'y a pas que toi. Il y a aussi eux.

"Je me souviens du jour de ta naissance... C'est moi qui t'ai vue la première !! Enfin... Il y avait ton père et nanane... Mais... Ta mère n'y croyait plus et moi je voyais ta tête..."

Et leurs mots gentils, leurs surnoms doux, leurs petites surprises cachées dans mon sac.
Cette affection qui ne se cache pas. Qui se manifeste un peu plus dans une étreinte un peu plus forte sur le quai C de la gare de Mantes...

"Aurevoir ma belette..."

Et que moi aussi je sais leur dire. Leur prouver.
"ta plus grande richesse est certainement ce petit coeur fragile..." " 'aime ma Marie', aime jusqu'au bout du coeur."

J'ai pas fait grand chose. J'avais emmené un tas de trucs mais j'ai plutôt pas mal écrit et beaucoup rêvassé.
Mais ça fait du bien.
Un aller-retour pour quelques jours d'ailleurs, quelques jours d'un rêve-réalité, quelques jours de tendresse, d'Amour, de confessions et de décisions.
Avec eux je peux parler de moi.
Et elle n'a pas peur de me dire "ben p't'être que t'étais amoureusE d'ellE..."

Quelques jours pour se ressourcer.
J'ai pas besoin d'une plage au sable blanc et à l'eau transparente.
Juste besoin du regard de Sylvaine, du vrai, et pas de celui que j'invente ou que je cherche sur une photo, besoin de leur amour à eux, de sentir que la famille est quand même quelque chose d'important.
Et savoir dire son amour. Savoir le dire, en face, comme ça.
Offrir son amour.
Avec certains c'est nettement plus facile par écrit.
Mais...
Le dire.
Là, assise à la table que je connais depuis le tout début de ma ptite vie..
15 ans je trouve que c'est quand même beaucoup.
Je ne supporte pas les blasés de la vie, qui ont tout vu, tout connu, tout appris, tout vécu.
Et qui dise qu'à 15 ans on ne sait encore rien.
Chaque seconde de vie est importante.
Mais ça ils ne s'en rendent pas compte.

Suis-je un être d'amour ?


Ecrit par rafaelle-, le Mardi 1 Novembre 2005, 13:22 dans la rubrique Quand le soleil se lève....

Commentaires :

Kassidy
Kassidy
01-11-05 à 13:31

Le quai C de la gare de Mantes hin?

Oups, je crois qu'on se connait ><

 
rafaelle-
rafaelle-
01-11-05 à 17:57

Re:

ah bon ????
:-)

 
Kassidy
Kassidy
01-11-05 à 20:25

Re: Re:


Les quais A & B vont à St Lazare.. Le C aussi, surement.

Tu aurais MSN? Le fait de t'avoir déjà sûrement croisée à la gare me laisse :|

 
Kassidy
Kassidy
01-11-05 à 20:40

Re: Re: Re: Re:


J'avais pas tout à fait tort, il venait de St Lazare et le terminus est Rouen.

Tu es mes contacts MSN, il faut vraiment que je me rassure là :|

 
ciorale
ciorale
01-11-05 à 21:11

Re: Re:

C'est dingue! On fait des découvertes sur joueb! N'est-ce pas? lol!
Moi je suis sûre de pas te connaître! Sûre et certaine. Voilà, en même pas une semaine et demie... Mantes est reconnu par ici! lol
Ca m'amuse... Fin du comm très constructif...
BzOo

 
et-alors
et-alors
01-11-05 à 14:09

Ca fait du bien de te retrouver :)

 
ciorale
ciorale
01-11-05 à 14:16

Après cet article, je crois que je pourrais pas te définir autrement que par ce mots. Tu te demandes si tu es un être d'amour, moi je répondrais oui. Sans hésitation.
Le quai C de la gare de Mantes... çà me fait sourire. Toujours. De penser que tu n'étais pas si loin de chez moi... ;-)
BzOo

 
sonatenfa
sonatenfa
01-11-05 à 16:28

En tout cas c'est un parfum d'amour qui se dégage de ces mots ici...

C'est peut-être de cela dont tu avais besoin : douceur, simplicité, implicite non glissant, amour autre, ne pas savoir quoi dire mais être là comme un rêve rassurant...

Si, à 15 ans on peut déjà connaître les différentes nuances du verbe "aimer", et l'on peut aussi savoir que c'est de ça dont on a besoin : aimer et être aimée, grâce et avec un entourage aimant.

et moi je ne dirais pas "ben p't'être" mais "certainement" ;) !


 
rafaelle-
rafaelle-
01-11-05 à 18:06

Re:

euh oui mais... enfin pour le "certainement" justement non, enfin on parlait de quelqu'un d'autre.
enfin c'était une certaine V......a A...l qui était apparue dans l'un de mes rêves.

Merci pour ce message
Merci de savoir toujours si bien décrypter avec délicatesse mes sentiments.

te lire me fait toujours plaisir..